Duà

Musée Nicéphore Niépce
28 Quai des Messageries
71100 Chalon-sur-Saône

Exposition

Sacha

Sacha fait partie du cercle restreint des photographes de mode passés à la postérité en s’imposant comme une photographe de mode singulière, identifiable entre toutes, photographiant pour les magazines les plus prestigieux.

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Lorsqu’en 1966 le magazine Elle  publie un portrait de groupe de ses photographes devant l’objectif de Peter Knapp, il faut attendre la seconde photographie pour qu’un des personnages centraux tombant le chapeau se révèle ne pas être un photographe mais une photographe, la jeune Sacha van Dorssen. 

L’air de rien, en toute discrétion dans un métier où la production est abondante et mixte, Sacha fait partie du cercle restreint des photographes de mode passés à la postérité.
 
Avec une apparente simplicité, Sacha (née Sacha van Dorssen en 1940 à Rotterdam, Hollande) a su s’imposer comme une photographe de mode singulière, identifiable entre toutes, photographiant pour les magazines les plus prestigieux et répondant à de nombreuses commandes publicitaires (Yves Saint-Laurent, Louis Vuitton, Dim, …). Nul besoin de signature : sans pour autant d’ailleurs les identifier comme de son fait, nous avons de nombreuses photographies de Sacha « dans l’œil »,.
 
Elle puis The Sunday Times Magazine , Stern, Vogue UK, Avenue, Le Jardin des Modes, Lui, Vogue Homme,  Harper’s Bazaar Italia, GQ, Bloom  et surtout Marie Claire  (de 1977 à 1999, sans discontinuer ou presque Sacha va publier tous les mois dans le magazine et ses différentes variantes), autant de magazines qui vont faire confiance à la photographe néerlandaise qui s’est vue presque immédiatement confier, dès son arrivée en France en 1964, ses premiers reportages par Peter Knapp, alors directeur artistique de Elle.
 
Composé de plusieurs centaines de milliers de diapositives, rangées dans leurs petites boites jaunes soigneusement classées par date, et de tous les justificatifs de publication, le fonds photographique de Sacha témoigne d’une activité uniquement tournée vers la photographie de mode. Cette exposition pourrait d’ailleurs être composée exclusivement de couvertures et de doubles pages de magazines tant il y en a eu. Les diapositives constituent une matière première illimitée dans laquelle Sacha puis les journaux ont puisé « les bonnes photographies » destinées à être imprimées.