Les feux tricolores s'adaptent à la circulation

Chaque jour, nous circulons, à pied, en véhicule, motorisé ou non, grâce à un réseau de feux tricolores orchestré par le service Électricité urbaine. Leur fonctionnement repose sur une véritable mécanique de précision.

Pour les piétons, la priorité est à la sécurité. La norme impose au signal vert un minimum de 6 secondes. Le temps du « petit bonhomme rouge », lui, est calculé en fonction de la largeur de la chaussée. La norme impose aussi une seconde par mètre à traverser. Autrement dit, sur 10 mètres, le feu piéton sera rouge 10 secondes. Lorsque le feu passe au vert, le piéton peut s’engager et terminer sa traversée, même si le signal devient rouge durant celle-ci. Dès l’apparition du rouge piéton, il est interdit de s’engager sur le passage.

Tous les carrefours de la ville sont équipés de dispositifs sonores et, la plupart, de boutons poussoirs afin de rendre les traversées accessibles, sécurisées et adaptées à tous les usagers. Pour les véhicules, des cycles de 60 à 110 secondes s’adaptent en permanence à la densité du trafic. Grâce à des boucles magnétiques au sol ou des radars hyperfréquences, les véhicules empruntant un axe principal sont détectés à l’approche du feu tricolore et déclenchent les changements de couleurs. Ainsi, l’axe principal reste vert tant qu’aucun véhicule n’attend sur les voies secondaires.

Au total, près de 400 supports jalonnent la ville. Chaque support comprend une lanterne (feu haut), un répétiteur (à hauteur de conducteur), un feu piéton avec dispositif sonore et un bouton poussoir. Ce matériel permet ainsi de gérer le trafic qui, chaque jour, traverse les 48 carrefours de la ville, du simple croisement aux carrefours plus complexes comme à Saint-Cosme, Jean-Richard, la Colombière ou des Moirots.