Faut-il le rappeler, le cinéma est l’émanation de la photographie. Il a fallu d’abord décomposer le mouvement en images fixes, puis trouver le moyen de faire défiler ces images au rythme de 24 par secondes pour les animer.
Réalisateur, acteurs, mais aussi techniciens, ingénieurs son, décorateurs, costumiers et chef opérateurs, en anglais cinematographer, tous participent aux effets narratifs.
Quand la caméra est éteinte et l’équipe de tournage au repos, certains de ces « cinematographer » retournent à l’image fixe. Ils continuent de cadrer, de regarder le monde à travers un viseur. Ils continuent d’observer, d’attraper les couleurs, de capter les ambiances et les émotions. Certains commencent de nouvelles histoires, plus intimes, plus solitaires, mais toujours écrites avec la lumière. Des histoires amorcées, en images, comme des « photogrammes de films qui n’existent pas » (Pascale Marin).
Travaux de Gertrude Baillot, Céline Bozon, Sébastien Buchmann, Rémy Chevrin, Jean-Marie Dreujou, Denis Lenoir, Laurent Machuel, Pascale Marin, Claire Mathon, David Nissen, Pierre Novion et David Quesemand.
Inauguration : lundi 27 février à 18h15
Photo : Les arbres d'Atacama, 2012 - Jean-Marie Dreujou