
Duà
Musée Vivant Denon
Place de l'Hôtel de Ville
71100 Chalon-sur-Saône
Prix: Plein tarif : 7,5 € / Tarif réduit : 4,5 € / Gratuité: - de 18 ans, étudiants -28 ans, professionnels titulaires d'une carte de presse, responsables des offices de tourisme titulaires d'une carte professionnelle, membres de l'ICOM, professionnels détenteurs des cartes ICOM, ministère de la Culture, presse, guides, Amis du musée Denon et Amis du musée Niépce, Journées du Patrimoine €
Exposition
Miroir du prince: la commande artistique des hauts fonctionnaires bourguignons (1425-1510)
Ajouter à mon calendrier Réserver en ligneDemande une modificationCette exposition, reconnue d’intérêt national par le Ministère de la Culture, met en lumière la commande artistique de hauts fonctionnaires bourguignons entre 1425 et 1510.
Dans l’aura des Ducs, les hauts dignitaires de la cour de Bourgogne, hommes d’Église, nobles et officiers, développent un goût assuré pour l’art et les objets luxueux. Par mimétisme, ils commandent des œuvres aux grands artistes de cour de l’époque, mais aussi aux artistes locaux : Jan Van Eyck, Rogier Van der Weyden, Claus de Werve, Jean de la Huerta, Antoine le Moiturier ou encore Pierre Spicre et les Changenet, enrichissant considéra[1]blement le patrimoine des cités dans lesquelles ils résident et officient.
Tout comme Autun qui apportera un regard renouvelé sur les grandes com[1]mandes artistiques des familles Rolin et Clugny, le volet chalonnais s’articule autour de figures de grands commanditaires. Il fait la part belle à Nicolas Rolin, chancelier du duc Philippe le Bon, et à son épouse Guigone de Salins, en mettant l’accent sur une de leurs grandes fondations, l’Hôtel-Dieu de Beaune. Jean Germain, évêque de Chalon-sur-Saône, a également joué un rôle important, dans l’installation et la diffusion de l’Ordre de la Toison d’Or dont il avait été nommé grand chancelier par le duc Philippe le Bon.
En parallèle de ces grandes figures de commanditaires, l’exposition replace dans son contexte un événement chalonnais qui a été relaté dans de nom[1]breuses chroniques de l’époque : le Pas d’Armes de la Fontaine aux Pleurs (1450), tournoi chevaleresque et courtois au cours duquel le chevalier Jacques de Lalaing a remis son titre en jeu pendant un an sur l’île Saint[1]Laurent, alors que, jusque-là, les pas d’armes ne duraient que quelques semaines, voire quelques jours.
Bénéficiant de prêts français et étrangers prestigieux et inédits, l’exposition présente pour la première fois réunis sculptures, peintures, vitraux, tapisse[1]ries, manuscrits, dessins, objets précieux, qui sont autant de témoignages du rôle de ces hauts fonctionnaires dans la création et la diffusion de foyers artistiques sur le territoire.